2. Comprendre la pression atmosphérique :
L'appareil servant à mesurer la pression atmosphérique est le baromètre , l'air qui nous entoure est « pesant ». La pression atmosphérique en un lieu donné correspond au poids d'une colonne d'air dont la hauteur est comprise entre le sol et la limite de l'atmosphère. La hauteur de cette colonne diminue avec l'altitude ce qui fait diminuer la pression atmosphérique.
On exprime la pression atmosphérique en hectopascals (hPa) (ou anciennement en millibars), au niveau de la mer (altitude = 0 m) la pression atmosphérique moyenne est équilibrée et de 1013 hPa.
La valeur de 1013 hPa constitue la limite entre les basses pressions (ou dépressions) et les hautes pressions (ou anticyclones) , ainsi quand la pression est inférieure à ce seuil on tend vers le mauvais temps et quand la pression est au-dessus de ce seuil inversement on va vers le beau temps !
Pour faire au plus clair ( au risque de m'attirer les foudres de certain ) on peut imaginer les seuils de pression ainsi : À 1000 hPa, il pleut, à 1010 hPa il fait gris, à 1013 hPa on est sur la corde, a 1016 hPa il fait soleil avec quelques petits nuages et enfin a 1020 hPa il fait un immense soleil.
A nouveau si l'on imagine un baromètre indiquant 1013 hPa au niveau de la mer et que l'on déplaçait celui-ci en altitude (par exemple de 100 m plus haut) la pression mesurée ne serait plus la même : elle serait plus faible, car il y aurait moins d'air « pesant » sur le baromètre. La valeur serait ainsi de 1001 hPa (1 hPa pour 8,3 m d'altitude). Afin de retrouver la valeur de limite dépressions, anticyclones (1013 hPa) on établit une compensation, cette compensation crée une valeur dite « relative » ainsi la valeur mesurée ignore plus ou moins l'altitude. |